Arrêt de diffusion de la RTS par TNT sur Genève

Le prix est annuel. C’est 20’000 CHF par année pour payer les frais d’entretien, technique et d’énergie.

La polarisation est verticale car ce sont les anciens émetteurs TNT suisse et ils étaient verticaux. Changer cela implique de changer l’émetteur…

Le choix de la puissance est un compromis entre les frais d’énergie (électricité) et la zone couverte. Il est possible d’émettre plus fort (sans pour autant créer de perturbations sur d’autres territoires) mais cela coûte plus cher en énergie et donc en argent 💰

Le choix du DVB-T2 est une bonne question. Je n’ai pas d’informations à ce sujet. Mais en DVB-T il n’aurait pas été possible de diffuser plus que 5, voir 6 programmes. C’est la norme DVB-T2 qui permet de diffuser autant de programmes sur un même canal.

La capacité d'un canal DVB-T en définition standard (donc, pas HD) était de 4 à 5 programmes TV (donc en SD).

Du temps de la TNT officielle de la SSR, 4 chaînes étaient diffusées en Suisse romande (RTS1, RTS2, SF1, RSI Rete1) et 5 en Suisse alémanique (SF1, SFzwei, SF Info, RTS1 et RSI Rete1).

En DVB-T2 (TNT2) la capacité est multipliée. En utilisant la norme DVB-T2 avec H.265 HEVC, on arriverait en théorie à 25 à 40 chaînes SD. Mais plus personne ne veut de SD.

En résumé, la capacité réelle d'un canal DVB-T2 en H.265 HEVC est de 8 à12 canaux.

Comme passagers payant, cela permettrait pour le moins de diffuser RTS1, RTS2, Léman Bleu et les 5 CARAC. Et avec un tout petit peu d'aide de la Genève internationale, une chaîne en allemand (SF1) et une chaîne en anglais. 

On parle de quelques dizaines de milliers de francs (ou d'€) par année pour apporter un soutien à un vecteur de culture transfrontalière. Il faudrait presque que les Suisses ne reçoive plus une chaîne TV venant de France pour qu'ils réalisent que ce "partage" d'émissions radio et TV a vraiment du sens. Où sont nos femmes et nos hommes politiques?

@admin, merci pour toutes ces précisions !

En réalité, le problème vient surtout de nos responsables politiques, qui ne semblent pas faire grand-chose pour promouvoir les chaînes TV suisses dans les régions frontalières.
Reste à savoir s’ils en ont réellement conscience… et la compétence qui va avec.

Entre ceux pour qui le populisme tient lieu de programme et ceux qui pratiquent une écologie version slogan et greenwashing, la télévision passe manifestement après.

Quant à la SSR, cataloguée par une partie de l’échiquier politique comme un repaire de gauchistes subventionnés, inutile de compter sur ces mêmes acteurs pour faciliter la diffusion du service public au-delà des frontières.
On ne mord pas la main qu’on rêve de couper.